Le frein mental

Je vais essayer d'être clair dans ce que je vais exprimer, parce que ce n'est pas forcément un bon titre de sujet et ça aurait pu être placé ailleurs.

Je pense qu'une agression en 1vs1 n'arrive pas souvent, c'est la plupart du temps une personne alcoolisée (et peut être même un ami et là il va falloir éviter de lui broyer les bourses ) ou un drogué... (et là, bon courage ! Parce qu'il ne va pas sentir grand chose).
Bref, en 1vs1, je pense être capable d'adopter une garde passive et si jamais ça dérape, boum enchaînement réflexe... Enfin comme dis mon prof, on ne sait jamais comment on va réagir.

Mais là où ça me pose problème, c'est contre plusieurs personnes qui cherchent des noises. Plus j'y pense et plus j'ai l'impression que je serai victime d'un frein mentale. Je m'explique : Toujours en garde passive, je pense que je pourrai éviter un coup, le parer, etc... Mais pas forcément de déclencher un enchaînement ou autre... De peur que ça dérape, vu qu'ils n'attendraient que ça. En gros, laisser une chance de calmer le jeu.
Certains appelleront ça de la lâcheté... Mais sincèrement je ne pense pas que ça soit ça.
Bien sûr je parle d'un premier contact un peu physique... Si je me prends une pêche c'est clair qu'il n'y aura plus de frein, enfin je pense.

Je ne sais pas comment vous appelez ça vous, comment le gérer, le travailler. C'est peut-être simplement un manque d'esprit combatif pour le moment car on n'a pas encore trop bossé de techniques contre plusieurs adversaires et ça ne fait que 2 mois que je fais du FISFO.

Vouloir éviter le combat n'est pas de la lâcheté mais du bon sens. Comme tu dis il y a des mecs qui ne cherchent qu'une excuse. Ne pas leur en donner est une preuve d'intelligence et permet de rester en bonne santé, libre et en vie.
Tant que certaines limites ne sont pas dépassées, il ne faut pas ouvrir la boîte à gifles. Je suis d'accord que ce n'est pas toujours facile de garder son calme face à certaines "provocations", mais il le faut afin de ne pas inverser les rôles.

Non ,ce n'est pas de la lacheté mais de l'autocensure .Comme tu le dis toi meme ,tu ne prefere pas attaquer de peur de declancher les hostilités .Tu prefere attendre que celà se calme ,c'est le bon choix en fait .Mais si tu decide d'attaquer il ne faut surtout pas s'arreter ,de meme si tu evite les coups ,trés bien ,mais si tu es touché alors là oui il faut allumer et ne plus s'arreter ,comme dejà dis ,le point de non retour est enclanché.Si tu te fais touché et que tu ne reponds pas c'est la meute de tes adversaires qui va t'aneantir .
Donc ,pour moi ,1-evite le combat 2 -evite les coups -3 si tu es touché ou que ça chauffe trop rentre dedans mais surtout (face a plusieurs ) si tu frappe une fois ne t'arretes pas .
La lacheté c'est prendre les coups , se laisser faire (ou voir faire ...) alors que tu as les moyens physiques de repondre .
La peur qui petrifie un agressé n'est pas de la lacheté .

De toute façon, si le(s) agresseurs commence(nt) à essayer de t'atteindre physiquement (par un coup je veux dire), la limite est dépassée, l'heure n'est plus à la négociation.

Bonsoir Guitoune39, par curiosité, vous travaillez sous stress dans ton club ?

simon a écrit:

Bonsoir Guitoune39, par curiosité, vous travaillez sous stress dans ton club ?

On commence par décomposer les techniques, plusieurs fois. Une fois que c'est acquis on la drille, c'est-à-dire qu'on y va rapidement, plus ou moins fort pour bien la sentir. A peine relevé l'attaquant enchaîne. C'est l'épuisement physique qui se rapproche le plus du stress.

Une fois on a fait un exercice pour simuler une foule, on montait/descendait des escaliers aussi. Au top un des gars qui avait un couteau, et on ne le savait pas bien sûr, attaquait quelqu'un.

Moralité on était tous mort 36 milles fois et le couteau c'est vraiment vicelard, d'où le fait d'anticiper car le gars au couteau à une longueur d'avance.