Pratiquants et traumatismes

Ma question s'adrese avant tout aux instructeurs.

Avez-vous déjà été confronté à des pratiquantEs ayant subi des traumatismes, comme une agression très violente ou des brutalités parentales durant leur enfance. Si tel est le cas, comment avez-vous géré la situation?

Naturellement, ou plutôt assez logiquement, certains participants se sont tourner vers le krav suite à une agression ou du fait d'un manque de confiance en soi ; cela dit, ces personnes mettent rarement en avant ces divers traumatismes, et préfèrent rester discret sur le sujet (normal...). Cependant, on arrive parfois à le percevoir ou à le deviner chez certaines personnes, du fait de leur comportement ou de leur approche de la discipline, et également durant l'apprentissage des techniques.
Par exemple, certains élèves vont avoir une appréhension à aller au sol (roulade, chute) du fait d'avoir chuté ou d'avoir été poussé lors d'une agression...

Voili Voilou, à bientôt.

Cyrus

Après, pour répondre à ta question Super Seb,
il faut faire preuve de tact et de pédagogie pour décoincer la situation. Toujours en prenant pour exemple l'appréhension à aller au sol, il faut parvenir à relativiser la situation présente, à savoir : faire une roulade sur un tapis n'a rien de dangereux. Simplifier, dédramatiser et surtout réapprendre à la personne à avoir confiance en elle, qu'elle puisse surmonter sa peur. Pour cela il faut parfois du temps et surtout de la douceur. Prendre l'élève "dans le sens du poil" (l'expression dans ce cas n'est pas à prendre de manière péjorative), l'accompagner, le guider, l'orienter afin de l'amener à surmonter ses peurs.

Désolé de résuciter un sujet assez ancien, mais si vous voulez un bon exemple de pratiquant ayant été victime de traumatismes par le passé, je suis la.
Je ne vais pas étaler toute ma vie, mais disons que j'avais un énorme manque de confiance en moi, une condition physique laissant à désirer (il y a encore quelques années, 52 kg pour 1m73, vite découragé, disons que je n'étais pas mon plus grand fan).

Disons qu'avec le sport (un peu de musculation, le krav, etc...) ça m'a aidé, mais c'est un combat quotidien.
Chez certains, ça passe, ils apprennent à se mettre en confiance, d'autres risquent de se bloquer. Ca n'a heureusement pas été mon cas, mais on peut en tirer la conclusion suivante : il faut essayer, même si on a peur, on verra après.