Petite anecdote qui m'est arrivé durant ma premières semaines de krav :
Je participais à un cours mixte, thème du jour : les étranglements de faces, comment les contrer.
La technique était la simplicité même, saisir les poignets de la personnes tentant de nous étrangler et, en les tirant pour se dégager, lui mettre un coup, avec le genou ou le pied, dans les valseuses.
Après nous avoir fait la théorie, le prof nous demanda de nous mettre "2 par 2" pour travailler.
Je fit donc équipe avec une fille du cours, très sympathique et, de surcroit, très jolie
.
Je lui proposa de commencer à faire le terrible agresseur étrangleur. Elle voulait que l'on travaille et je cite "comme en situation réel, donc serre comme si tu voulais vraiment ma peau s'il te plaît, je veux voir si j'arrive vraiment à me dégager d'une prise pareil", ce que je fis, non sans objections car je ne voulais pas lui faire mal, mais devant son impatience je m'exécutai tout de même.
Elle m'attrapa les poignets férocement, commença à les tirer pour se dégager de mon étreinte et monta le genou pour faire semblant de frapper... En fait c'est ce que je croyais, car elle ne se contenta pas de monter le genou pour simuler une frappe. Elle s'en donna à cœur joie et m'envoya son genou droit dans les tataoïnes
J'ai oublié de préciser que, ayant commencé le krav la semaine même, je n'avait pas encore pu m'acheter une coquille...
- Ho ! Mince. Ça alors, tu n'avais donc pas de coquille ? Me dit-elle.
- (Non, je suis juste plié en deux, à genou, parce que j'aime admirer le sol de la salle empli de sueur en me massant les couillettes), pensais-je.
- Non, non, t'inquiète pas c'est ma faute. J'aurais dû te prévenir que je n'avais pas de coquille, répondis-je.
Je me sentais tout de même
affreusement endoloris fier, car j'avais pu constater, de par moi-même l'efficacité, du Krav-Maga.
Merci Eyal Yanilov !